19.3.13

Pourquoi actuellement je n’ai pas de copine.


Parce que je pense à des choses comme ça.

16.3.13

A la mémoire de la mémoire

Je pense qu’avec cette vidéo j’essaie de dire Carpe Diem et la nuit aussi. Je sais qu’elle veut surtout dire des choses pour moi. De plus… Community est mort.

9.3.13

Ciné-Bouffage

Mec j’ai fait ça pour Casino.
ATTENTION
avant de regarder cette vidéo, car elle contient des images subliminales très violentes. Si comme ma maman tu n’as pas supporté l’accident dans Boulevard de la Mort alors ne regarde pas cette vidéo. Mais si tu es un étudiant sans crainte, vas-y let’s go et regarde! 

7.3.13

Le pied marin.

Mais combien de temps hurlerons-nous à la lune? Nos poumons devraient crever un peu bientôt… Nous sommes des loups et nous hurlons comme des baleines, et qui naviguons au loin vers là où on sera bien. Je laisse ma citerne de larmes s’épuiser, de haut en bas comme les nuages dans le ciel, et quand les gouttes de pluie tomberont du ciel, je n’aurai plus soif et ma douleur cicatrisera. Et alors qu’on s’attend à ce qu’un lion rugisse pour chasser tout le Mal de nos tanières et de nos terres, il y a de moins en moins d’eau dans le lac, et toujours plus qui fuit de nos yeux. Nous sommes riches en petits diamants salés, et donc les Hommes et les Femmes creusent notre Terre, pillant les couleurs de nos yeux, pour nous laisser mourir dans le soleil du matin comme des lucioles.
Et maintenant c’est Mlle la Lune qui pleure, pendant que la marée basse se fait planer, un peu de fumée blanche comme du sucre sur les vagues. Nous fondons comme de la neige. Personne ne remarque nos peintures dans le ciel, des esquisses de dérapages de la Terre jusqu’à Mars, comme un vaisseau spatial qui se serait écrasé dans l’eau, tombant, comme une feuille qui voltige et voltige et voltige, depuis la falaise et dans la mer. De toute façon, personne n’a rien vu ou ne s’intéresse.
Plu’ de larmes dans ma citerne, plu’ de mines de diamants à creuser sous mes yeux, plu’ d’eau dans la rivière non plus; les baleines sont parties vers un plus grand bleu. Comme les étoiles filantes et les lucioles, elles sont parties vers un lieu sans guerres, et nous les loups nous hurlons seuls, sous une Lune toute desséchée, et nous gémissons. Et même si l’on sait que chanter comme ça ne nous sauvera pas, nous chantons quand même pour vous avertir que juste parce qu’on ne vous mord pas ne veut pas dire que vous ne nous blessez pas.
How long will we be howling at the Moon? Our lungs oughta be blowin’ up some soon… We are wolves and we wail like whales, sailin’ away to where we’ll live well. I allow our well of cries to run dry, high and low as well as clouds in the sky. And when rain drops down from the stars, quench my thirst pain turns to scars. And while we wait ’til a lion will roar away all evil from our lairs and our shores, flows less water in our lake and always more for our eyes to shed. Salty small diamonds our wealth as Men and Women dig our Earth, stealin’ away the shiny shades from our eyes, lettin’ us die at dawn like fireflies.
And now upstars Lady Moon is cryin’ and some low tide is gettin’ high : soft white smoke like sugar on the waves. Just like snow we are melting away. And nobody sees our paintings in the sky : sketches of drift marks from Earth to Mars, like a spaceship that crashed and dived, fallin’ forever like a flyin’ leaf over and over and over from a cliff and into the sea. Anyway, nobody will see or care.
My well of cries is now dry : no more salty small diamond mines in my eyes ; no more water in the river too : the whales have gone to a greater blue. Fireflies and shooting stars have left for another land without wars and we the wolves are howling alone. Under a dry Moon, we wail and we moan. And even though we know, singin’ and screamin’ won’t solve our fate, still we sing and we let you know : just because we don’t bite doesn’t mean we’re not hurt. 

3.3.13